samedi 8 février 2014

"Le vent se lève, il faut tenter de vivre"




C'est avec ce dernier film sortit dans les salles le 22 Janvier que Hayao Miyazaki tire sa révérence. Evidemment, étant une fan inconditionnelle des films du studio Ghibli, je me suis précipitée dans les salles obscures pour replonger dans l'univers poétique de Miyazaki. J'étais plutôt anxieuse étant donné que c'était son dernier film, et je m'imaginais un final grandiose m'arrachant des larmes d'émotion, avec de la magie et  du rêve.

Et j'ai été déçue.

À vrai dire, il s'est produit un phénomène auquel jamais je n'aurais pensé, je me suis véritablement ennuyée pendant la projection. Vous allez me dire que c'est fréquent, qu'on ne peux pas rentrer dans un film à chaque fois. Sauf qu'on parle de Miyazaki, le maître incontesté de l'animation japonaise, l'homme que j'admire le plus au monde ! (c'est pas une blague) Jamais je n'aurais pensé m'ennuyer. C'est dû principalement à l'histoire je pense, qui en temps ordinaire ne m'aurait pas attiré si une autre personne que lui en avait fait un film. L'aviation, il faut le dire, n'est pas ma tasse de thé. Mais au delà de l'aviation, il y a une histoire qui ressemble à une biographie, et c'est ça qui m'a surement le plus gêné. Le personnage de Jiro évolue dans l'histoire du Japon et celle de la deuxième guerre mondiale, et le plus déroutant c'est que Miyazaki évoque la guerre seulement par le biais des avions mais il n'en dénonce pas les agissement. Jiro veux offrir du rêve avec ses avions, sauf que ceux-ci sont des instruments de guerre qui sont conçus pour détruire et tuer. Je n'ai pas compris le message, que voulait-il nous dire ? Pourquoi a-t-il associer le rêve à un avion de guerre ?

Je pense que ce qui m'a le plus déçu est le fait que je n'ai pas reconnu un scénario typique de Miyazaki. Bien  sur la fin de l'histoire est touchante, mais l'émotion n'est pas aussi intense, l’enchaînement des événements m'est apparu trop réaliste, même si il y avait des scènes de rêve, je n'ai rien ressenti. J'ai même pensé que son fils (Goro Miyazaki, qui a réalisé deux films dont le dernier " la colline aux coquelicots " nous plonge dans le japon d'après guerre) était bien plus calé que lui en histoire réaliste. Pour moi, Hayao Miyazaki représente la créativité, l'imaginaire, le fantastique. A la fin du film, je me suis sentie totalement incapable de faire quoi que ce soit du reste de ma soirée tellement j'étais dépité. (oui, il m'en faut peu)

Pourtant, " Le vent se lève " n'est pas un mauvais film. Les graphismes sont toujours aussi époustouflants, il y a tout de même des passages que j'ai apprécié, et la musique (signé Joe Hisaichi une fois de plus) est toujours aussi sublime. En plus de cela, j'ai pensé qu'il plairait beaucoup plus aux adultes et ce n'est peut-être pas une mauvaise chose non plus. Mais ce dont je suis sure, c'est que Miyazaki touche toute sorte de personne. Dans la salle, j'avais été surprise de voir autant de personne différentes : des enfants avec leurs parents, des hommes dans la cinquantaine, des adolescents, des étudiants, des retraités... l'oeuvre de Miyazaki rassemble, et c'est ça le plus important.


Pour son dernier film, je me suis consolée en me disant qu'il avait choisit de réaliser quelque chose qui lui tenait à cœur, un hommage à un homme qu'il admirait.


Si vous ne connaissez pas Miyazaki, n'imaginez surtout pas que ce film est nul (il ne l'est pas !), il est simplement décevant étant donné mes espérances qui sont vraiment très exigeantes je le précise. Si vous avez envies de découvrir l’univers de Miyazaki, voilà quelques b-a qui peuvent vous donner envie. (Il y en a des très enfantins, et d'autres plus adultes, à vous de voir...)



 

 
 

jeudi 6 février 2014

undisclosed desire


Zoé, ma muse.

Nous voulions nous voir depuis des mois pour essayer son reflex. Depuis décembre, il y'a eu des tentatives malheureuses à cause du temps et nous avons été contraintes d'annuler. Ce mercredi 5 Janvier, on a aperçu un magnifique ciel bleu vers midi, et j'ai pensé qu'aujourd'hui, on allait faire un truc dément. A 14h30 je sors de chez moi pour retrouver ma brunette, ne prêtant pas attention au temps dangereusement sombre. Je ne fais pas trois pas que la pluie m'assaille. Je sors mon parapluie, le vent me provoque et joue avec mes nerfs. Je rejoins tant bien que mal Zoé à l’arrêt de tram, il pleut toujours. Nous blasphémons contre le ciel qui n'est décidément pas clément avec nous, nous pensons que nous somme maudites, (c'est vrai quoi). Cette séance photo tombe une fois de plus à l'eau. (sans mauvais jeux de mots)  Mais nous ne désespérons pas ! De toute façon, il faut renoncer à sortir, alors nous nous rapatrions chez moi. Je me met à douter de la possibilité d'organiser quoi que ce soit dans ma chambre étant donné qu'elle ne ressemble même plus à une chambre. (un bordel monstre quoi). En rangeant rapidement nous commençons quelques portrait. Ce n'est pas trop mal, en plus Zoé à un très joli haut un peu 'old school' mais très raffiné quand même (il vient de chez Zara), mais on est quand même obligées d'utiliser le flash et je déteste ça, parce que tout les dégradés, les jeux de lumières, tout est massacré par ce flash dégueulasse (qui fait briller la peau, qui plus est). A un moment, Zoé remarque un gros pull que ma mère m'a donné. " Il est génial ce pull ! " (enfin elle a dit un truc du genre). Ben oui, c'est un bon gros vieux pull en laine couleur carotte, quoi. Mais on ne peut pas rêver plus confortable et plus chaud, je vous le garantis. Alors OUI, je l'aime ce pull de couleur moche, et visiblement Zoé aussi. Et puis nous sommes descendues dans mon salon, un peu plus clean et plus lumineux que ma chambre, et là on a vus clairement la différence. Surtout quand Zoé s'est installé dans le fauteuil IKEA (merci d'avoir créer cette merveille de design et de confort), c'était dingue. D'abord, il faut préciser que Zoé pose à merveille, elle a des expressions cool et naturelles à la fois, c'est tellement beau. Elle regarde droit dans l'objectif, et ça j'adore. Mon oncle, photographe passionné, (je te salut d'ailleurs si tu lis cet article !)  aime prendre des photos quand les gens ne s'en aperçoivent pas, je veux dire que les sujets ne regardent pas l'objectif et c'est très naturel. Il m'avait dit à ce sujet quelque chose dont je me souviens très bien : Les enfants qui sont nés avec la photo numérique regardent toujours l'objectif, ils savent qu'on les prends en photos, c'est pourquoi ils font des grands sourires (voir des grimaces) pas très naturels même si ça peut être adorable. Mais le naturel a disparu et il est vrai que pour les photographes qui recherchent ce genre de sentiments c'est un peu embêtant. Nous en arrivons à Zoé (oui, oui ça vient). Zoé justement, regarde l'appareil de façon naturelle, ça doit paraître idiot mais quand je vois ces photos, je ressent toute la puissance du naturel. (ok, c'est totalement absurde) Je ne sais pas vraiment comment l'exprimer, mais Zoé pose comme si elle ne posait pas, et ça marche. Elle dégage un truc, elle irradie la pièce de son aura spirituelle. (aha, qu'est-ce que je raconte) Plus sérieusement, je n'arrive pas à me voir entrain de photographier quelqu'un d'autre qu'elle, c'est un peu ma muse. J'adore la prendre, c'est tellement simple en fait, parce qu'elle sait exactement quoi faire, mais ça ne se voit pas. Elle est juste naturellement belle et sereine, et c'est toujours magnifique.
(donc voilà Zoé je t'aime, veux-tu bien m'épouser ?)  


Bref, c'est la première fois que j'écris donc ne me jugez pas sur la montagne de fautes que vous allez trouver, je vais les corriger un peu plus tard. (parce que à cette heure, mon cerveau n'est plus apte à la réflexion, j'en suis navrée) Sur ce, je vous laisse admirer le joli minois de ma chère et tendre. bye ;)














Sinon vous avez relevé le titre ? c'est une chanson de Muse. (ahah)